La création de Louis Sognot (1892-1969) s'épanouit sur plusieurs périodes de l'histoire du style du mobilier. Entre 1920 et 1929, il collabore chez Primavera à la réalisation des projets de Guilleré, qui seront remarqués à la SAD et au salon d'Automne. Ce style annonce « l'art déco » pour un public plus modeste.
Encouragé par Primavera, en 1926, il propose pour la première fois du mobilier en métal se rapprochant ainsi des acteurs du mouvement moderne, René Herbst, Charlotte Perriand, Pierre Chareau. En 1929, il quitte Primavera pour rejoindre l'UAM (Union des artistes modernes). Associé pendant quatre années avec Charlotte Alix, ils se distinguent par des réalisations remarquables, pour les laboratoires Roussel ou le Maharadjah d'Indore. Dès lors il appartient à l'avant-garde et participe activement au mouvement en explorant de nouveaux matériaux et il reprend son indépendance. Après la Seconde Guerre mondiale il se passionne pour le rotin, un choix qui le place au-devant de la scène. Sa relation avec le créateur de luminaires Serge Mouille sera idéale.
Cette première monographie consacrée à Louis Sognot retrace la vie et la carrière d'un designer qui a traversé le XXe siècle.
Prix TTC : 55.00 €
RON ARAD : NO DISCIPLINE...
NORDIC DESIGN : DIE ANTWORT AUFS BAUHAUS...
PAUL FOLLOT : UN ARTISTE DÉCORATEUR PARISIEN...
MATHIEU MATÉGOT : DU DESIGN A LA TAPISSERIE...
Librairie Lardanchet // Opinion
La librairie Lardanchet, haut lieu du livre d'art dans le 8e arrondissement de Paris, dont Thierry Meaudre dirige la partie ouvrages neufs, est aussi une véritable period room, puisque le décor imaginé par la maison Dominique en 1947 y demeure intact.
Carole Blumenfeld